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Le Blog de Sophie

13 juillet 2004

Trou noir.... surprise, panique, elle est où a

Trou noir.... surprise, panique, elle est où a caméra ? ça ne peut m'arriver à moi !!! je ne peux pas vivre cette situation!! non ! conscience dece qui risquait de m'arriver : coups, viol, meurtre ? mon téléphone où est mon téléphone ? dans ma main ! je tente de composer le 17. Le portable vole en éclat. Je ne suis plus maître de la situation. Ma vie est suspendue à un inconnu, à de longues minutes de stupeur.

Je lui parle : tu vas me violer, me tuer ? et je déblatère n'importe quoi pour gagner du temps : je suis malade, je sors d'une sale série de drames ( ce qui est vrai), je redemande s'il va me violer, me frapper me tuer. Il me répond calmement, mon sang se glace. Il n'y a pas d'issue, pas d'objet qui pourrait frapper son crâne couvert d'un casque, pas de fenêtre ouverte, et cette menace blanche au bout de sa main gantée... Il me demande un bas. Un bas ? je ne comprends pas. Oui un bas pour couvrir son visage. J'en trouve un parmi les cartons non déballés de mon récent emménagement. Il me demande me retourner. Non j'ai peur; je ne pleure pas, je tremble, je panique, je ne comprends pas ce qu'il m'arrive, je ne réalise pas la situation que je vis. je ne suis plus là. Oserais-je vous raconter ce qui va suivre ? dois-je pour me libérer de certains démons vous livrer si cruellement ce qui suivra ? je ne l'ai peu fait par la suite pour épargner les gens que j'aime pour ne pas les blesser, les marquer comme moi je l'ai été.

Un jeu pervers s'est instauré entre lui et moi. Non je ne te violerais pas, je veux juste me masturber, déshabille toi, installe toi sur les coussins par terre... mais oui j'ai envie de toi et là mon corps ne m'appartient plus; Mon esprit vit ailleurs. je ne lui appartiens pas, j'ai dit non, je ne suis pas consentante. je le hais pour le mal q'u'il est en train de me faire. Fais ce qui tu as faire et pars barre toi !!!!!!!!!!

Pause. on discute après ce moment de violence extrême. il me raconte pourquoi il est là, il au courant que je pars 48h après par le train gare de lyon, telle heure, telle destiantion; Il m'a volé mes billets de train, quelques bijoux. Pas grand chose mais il me vole ce que j'ai de plus cher et je ne le sais pas encore. Ma vie, mon insouciance, ma confiance, ma liberté, ma joie.

Et puis encore une fois, il me viole. Il a tout préparé minutieusement : éjaculer dans un kleenex et l'emporter, ne toucher à rien, me faire laver. On discute : il m'a répéré, il m'a parlé un jour et je ne lui ai pas répondu ( ah bon ? ) il me dit que je suis gentille qu'il regrette mais cela ne l'empêche pas de recommencer. je n'ai plus de notion de temps. Il sort de prison ( ah bon ? ) il me demande si on s'était rencontré dans un café si on aurait pu sympathisé ( oui oui, dédramatise Sophie, fais le parler. Pendant ce temps, il ne me touche pas). Et puis coup de grâce : " Et si je restais ? " ( au secours aidez moi!). Moi, enfin ce qu'il reste de moi réponds : mais non ce n'est pas possible je dois rejoindre des amis pour dîne. D'ailleurs ils doivent m'attendre. Et là il m'annonce je vais partir. Il me pique la puce de mon téléphone, me demande mon nom pour glisser cette puce dans ma boite aux lettres, me file 600 francs pour la serrure à remplacer, m'annonce qu'il reviendra peut être me voir, que je dois rester loin de la fenêtre le temps qu'il parte et m'embrasse comme si j'étais sa copine. de lui je n'ai vu que ses yeux, sa bouche et son sexe.

Il est parti. je me remets à trembler encore plus fort. L'attente est longue. j'ai peur de sortir seule chercher cette puce de téléphone. Peur qu'il soit là à m'attendre tapi quelque part. Je ne sais pas ce qui ce passe. j'ai dû descendre, pris ma puce dans la boite aux lettres, remonter en courant, m'enfermer et glisser tant bien que mal la puce dans le téléphone.

1er ami que j'appelle sur son portable : répondeur. j'ai peur. je tente à son bureau il est là. Je me souviens presque pas des mots que j'ai prononcé. Salut, ça va ? moi non, je viens de me faire agresser chez moi. Pas de détails. Il arrive; j'appelle un autre ami proche : répondeur. je lui explique la même chose. il me rappelle. Il arrive le premier d'ailleurs. Les minutes sont longues.

Ce blog c'est facile et difficile de l'écrire mais à 10 jours de me marier ( et oui j'anticipe la fin de le l'histoire) j'en ai besoin. J'en ai besoin pour moi et aussi pour témoingner auprès de vous messieurs et vous mesdames et mesdemoiselles. ça n'arrive pas qu'aux autres et ce que je viens de d'écrire n'est qu'une petite partie de l'iceberg.

 

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13 juillet 2004

3 juillet 1999 19h30 : je rentre chez moi - petit

3 juillet 1999 19h30 : je rentre chez moi - petit studio dans le 17ème proche de l'Etoile. Depuis 1 mois ma vie commence à prendre forme à Paris. J'ai 27 ans et je suis célibataire - plutôt mignonne me dit-on.

J'entre dans l'immeuble, je consulte ma boîte aux lettres. Un homme entre derrière moi et monte rapidement 2 étages. Je me méfie sans en faire trop de cas de tout cela. Il frappe chez le voisin du dessus, un peu violemment. J'arrive devant ma porte. Oh non on a fracturé ma porte ! Pas de chance, me dis-je... Que dois-je faire ? je ne me suis jamais retrouvée dans cette situation. Et voila le jeune homme dont je suis méfiée qui redescend. Il fait mine de passer devant moi, je l'interpelle. Première erreur !

Et me voila en train de confier ma vie entre les mains d'un inconnu... qui gentiment m'aide à ouvrir ma porte. J'entre pour constater les éventuels manques d'objets et puis d'un coup je prends conscience que cet inconnu est en train de fermer la porte et qu'il me menace d'un couteau... Black out.......

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